Bonjour,  Je suis nouveau membre depuis ce jour ci. J'ai déjà essayé plusieurs fois d'arrêter mais en vain.J'ai suivit les conseils du site en bloquant tous les sites avec un mot de passe effacé, en supprimant tous les fichiers pc et sur mon téléphone et mes dvd.J'étais drogué dans le passé au canabis et alcoolique aussi et j'ai tout arrêter avec l'aide de spécialiste et de mon entourage.  Je sait maintenant que je suis addict du porno depuis l'age de 14 ans. J'ai écris il y a 10 ans que j'esperait ne plus me masturber et avoir une copine plus tard. J'ai une copine mais je me rend compte que le porno me gâche la vie.  Il altere mon jugement et ma confiance en moi meme et vers les autres. J'étais capable de me masturber 4 fois par jour devant des films x.Je sais que je compte beaucoup sur l'attention des autres et sur l'image que je dégage alors que cela ne devrait pas. Dois-je consulter pour connaitre la raison de ce mal-etre ou la volonté peut être mon arme absolu?
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Re: Le passé en rapport avec l'addiction?
Hatt @ 07-05-2011 01:05:39

J'y connais pas grand chose, je suis nouveau. Mais une chose est sure : "consulter" ne te fera pas de mal. Il y a plusieurs ecoles et je pense que certains psys essayeront de trouver des raisons dans le passe et d'autres s'en ficheront  et se focaliseront simplement sur comment corriger les problemes du present. Comprendre l'origine du mal n'est pas absolument necessaire.Encore une fois j'y connais pas grand chose, mais a mon avis, connaitre l'origine des problemes dans ton passe peut beaucoup aider a comprendre ce qui cloche dans le present et a vraiment cerner le probleme.Sinon, de facons generale, les addictions peuvent etre liees a un manque de confiance en les autres, dus par exemple a un manque de confiance dans tes parents durant ton enfance. Tu ne fais pas confiance en les autres pour t'apporter du plaisir, tu ne veux pas reposer sur les autres et donc tu cherches des moyens de te prouver que tu peux avoir du plaisir tout en restant en autarcie. Ca donne un sentiment de reconfort que de savoir qu'on peut se suffir a soi meme, se faire un petit nid douillet de plaisir, se construire un monde personnel ou le plaisir sera toujours present quoiqu'il arrive dehors, sans que ca ne repose sur aucune autre personne. C'est le besoin de maitriser son plaisir qui pousse a l'addiction. Rechercher dans son passe les evennements ou les situations qui font qu'on pense comme ca peut aider a cerner ces idees tordues que l'on a, a savoir comment notre point de vue de la realite est biaise. A cerner quand est ce qu'on a tord de ne pas faire confiance aux autres, ou de ne pas avoir confiance en l'avenir. Personnellement, en parlant a un psy des problemes de mon enfance, me permet de voir a quel point meme dans le present je me comporte comme si les gens allaient avoir tous les defauts que mes parents ont eu. Je me rends compte petit a petit que j'ai un comportement defensif la ou personne ne m'attaque. En isolant un traumatisme, tu peux isoler tous ces comportements defensifs qui en decoulent et te rendre compte qu'ils n'ont plus d'interet aujourd'hui et qu'ils sont devenus irrationnels.<p>Enfin bon. Mais c'est pas oblige de chercher dans le passe. Je dirais que volonte et psy sont tous les deux necessaires, mais souvent, la volonte toute seule ne suffit pas. Aller voir un psy peut aussi t'aider a trouver un chemin pour t'en sortir, a t'y tenir, et a observer tes progres. Mine de rien, quand on essaye d'avancer tout seul, on part un peu a droite a gauche, on change un peu d'avis tous les jours, on s'invente mille theories dont aucune ne marche et on croit que l'on ne va nulle part qu'on ne fait que de rechuter. En discuter avec un psy permet de "concretiser" ce que tu fais et ce que tu penses et automatiquement de te creer un fil conducteur. A mon avis.
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Re: Le passé en rapport avec l'addiction?
dada49 @ 08-05-2011 10:05:35

Merci de me repondre Hatt, Je vais aller voir un psy car je pense que j'en est besoin et puis on verra.  
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Re: Le passé en rapport avec l'addiction?
corvus @ 16-06-2011 10:06:56

Oui, tu as pris la bonne décision...La dépendance affective est ancré en toi...depuis ton enfance, en être conscient pour passer à autre chose te ferra grand bien. Mais je te le dis, ce processus peut prendre de 1 à 10 ans...Je te suggère de voir une personne et de bien la choisir...Meme si ca coute des $ les premières visites, si tu ne te sens pas bien alors prends en un autre. Ton psy va t'aider, mais ne te guériera pas...Il va t'écouter mais ne prendra pas les chemins qui sont en toi et qui sont tabou pour toi...Ton psy ne ferra pas les actions au quotidien, mais devrait te guider vers des lectures, des trucs qui vont te faire créer ou reproduire des actions positives au quotidien. Ceci va t'aider.Avant toute démarche sérieuse, comme dépendant...arrête de consomer de la boisson et de la drogue. Le temps de ta thérapie. Meme si ceci semble drastique, tu en verra les bénéfices. Tu va voir, que sevrage et abstinances sont deux mots bien différents. Tu vas apprendre aussi sur tes relations avec les autres...Rien à voir avec tes dépendances...On est dépendant affectif...meme dans nos relations patron employés...Collègues de travail, amis...Et ceci est souvent pas évident.Tu va aussi te rendre compte, qu'en changeant, les personnes ne serront pas à l'aise avec tes nouvelles habitudes, réactions...Exemple, si tu ne t'affirme jamais et que tu décide de dire à tes collègues tes besoins, idées et sentiments...Il se peut que certain te disent...Ca va ce matin? T'es enraggé...Tu répond, non j'ai décider de m'ouvrir un peu plus...Et ca finira là sec. Ceux qui t'aimes et sont près de toi, pourront être informé de tes démarches, mais moi je crois que l'on doit faire ses truc sans trop s'exiber. Moi je suis narcisique aussi...Alors j'ai tendance à me valoriser même dans mes démarches avec mes psy...Donc, tu verra..après 5-6 mois...de thérapie...tu reviendra m'en dire des nouvelles.Je me suis décider pour une vraie...Deux psy différent (une femme et un homme) vu 1 x par semaine chacun. Et hier j'ai eu une consultation de diagnostic avec une psychiatre. Mon medecin de famille est au courrant aussi...Et pour une fois, je ne ments plus aux autres et j'ouvre avec ma conjointe des mes efforts...Besoins.Alexandre
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